Fourmilière Pavoisée

Abside de science roue au dos des îles
Lumière allaitée
Hautaine rame éblouie
Sous des jets amoindris anciens
Repaire aux peaux damnées
Vent fou
Rustre du lac
Mais aux fours paré civil de s'atteler
Sursis loti de cœur
Au lit seule hanche avalée
De nid d'homme saint
Chimère qui chante les péans atours de sel
Les poings hardis les pieds abreuvés oisifs
L'été au grès rougi bat léthéen
Les lits gantés les aveux glissant aux dômes
À nu les borgnes art haché cou obsédant la moue
Tuile en jade
Nie les aigles et leurs défauts les cadres
Mais parle en plein saut
Cette gaîté de s'entendre
Au bord des rampes lits d'hier pâmés
L'ennui dégradé sort de l'eau
Ris hanté de jeûner
Erre honni pluriel art
Chantes-tu grave essaie-moi or que sujet
Étais en toi rends-moi l'écho lutte de temps
Dorure sacrée aux crépues sources de beaux nus
pertinents

Lait scintillant échu
Roux au gué nu gisant mortel en pores maté

Dé qui plonge s'il va au glas soupirail facétie

D'orfèvre lin orphique des fastes de naître
Nègre menteur à voir un pou boire

L'ilote en charrue bon à blanchir

Feuillette un père dû à l'âge d'or À sire garçon
Maison parlante
Le miel aboli quel mur crevé
Meurtre des états
L'ours repu s'enivre
Chien riant plat fendu

César Moro

Évaluations et critiques :

Fourmilière Pavoisée
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous voulez être un poète ? Alors, commentez ce poème et dites-nous ce que vous en pensez!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x