Dans le champ de Booz, un béni du Seigneur,

Glane, depuis l'aurore, une humble Moabite.

C'est avec Noémi la veuve qu'elle habite,

Veuve aussi... Toutes deux sont des femmes d'honneur

Elles ont vu, là-bas, s'écrouler leur bonheur.

Après le travail long la ruine subite ...

Le soir, belle en son deuil, Ruth s'approche et débite

L'histoire de ses maux au riche moissonneur.

Booz dit à ses gens : - Enlevez la javelle,

Mais prenez en pitié la glaneuse nouvelle,

Et laissez le grain mûr lui former un tapis.

Booz des temps nouveaux, l'heure du travail sonne,

Dans le champ plantureux que ton peuple moissonne,

Laisse les indigents glaner quelques épis.

Léon Pamphile Le May

Évaluations et critiques :

Booz
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