Laissons l'âtre mourir ; courons à l'aventure.

Le brouillard qui s'élève est largement troué ;

La fontaine reprend son murmure enjoué ;

La clématite grimpe à chaque devanture.

Le ciel fait ondoyer les plis de sa tenture ;

Une tiède vapeur monte du sol houé ;

L'air doux est plein de bruits ; les bois ont renoué,

Dans les effluves chauds, leur discrète ceinture.

L'aile gaîment s'envole à l'arbre où pend le nid;

L'enfant rit; le vieillard n'a plus de tons acerbes;

Les insectes émus s'appellent sous les herbes.

O le joyeux réveil ! Tout chante, aime et bénit !

Un élan pousse à Dieu la nature féconde,

Et le rire du ciel s'égrène sur le monde.

Léon Pamphile Le May

Évaluations et critiques :

Le Reveil
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Commentez et laissez-nous savoir ce que vous pensez de cette poésie!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x