Je fus, Plante superbe, en Vaisseau transformée.

Si je crus sur un Mont, je cours dessus les eaux :

Et porte de Soldats une nombreuse armée,

Après avoir logé des Escadrons d’Oiseaux.
En rames, mes rameaux se trouvent convertis ;

Et mes feuillages verts, en orgueilleuses voiles :

J’ornai jadis Cybèle, et j’honore Thétis

Portant toujours le front jusqu’auprès des Étoiles.
Mais l’aveugle Fortune a de bizarres lois :

Je suis comme un jouet en ses volages doigts,

Et les quatre Éléments me font toujours la guerre.
Souvent l’Air orageux traverse mon dessein,

L’Onde s’enfle à tous coups pour me crever le sein

Je dois craindre le Feu, mais beaucoup plus la Terre.

Évaluations et critiques :

Le navire
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Votre voix compte! Partagez votre opinion sur ce poème et faites-nous part de vos impressions.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x