N’étant de mes ennuis la fortune assouvie

N’étant de mes ennuis la fortune assouvie,

Afin que je devinsse à moi-même odieux,

M’ôta de mes amis celui que j’aimais mieux,

Et sans qui je n’avais de vivre nulle envie.
Donc l’éternelle nuit a ta clarté ravie,

Et je ne t’ai suivi parmi ces obscurs lieux !

Toi, qui m’as plus aimé que ta vie et tes yeux,

Toi, que j’ai plus aimé que mes yeux et ma vie.
Hélas, cher compagnon, que ne puis-je être encor

Le frère de Pollux, toi celui de Castor,

Puisque notre amitié fut plus que fraternelle ?
Reçois donques ces pleurs, pour gage de ma foi,

Et ces vers qui rendront, si je ne me deçoi,

De si rare initié la mémoire éternelle.

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N’étant de mes ennuis la fortune assouvie
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