Captive et peut-être oubliée,

Je songe à mes jeunes amours,

À mes beaux jours,

Et par la fenêtre grillée

Je regarde l’oiseau joyeux

Fendant les cieux.
Douce et pâle consolatrice,

Espérance, rayon d’en haut,

Dans mon cachot

Fais-moi, sous ta clarté propice,

À ton miroir faux et charmant

Voir mon amant !
Auprès de lui, belle Espérance,

Porte-moi sur tes ailes d’or,

S’il m’aime encor,

Et, pour endormir ma souffrance,

Suspends mon âme sur son cœur

Comme une fleur !
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L’Esclave
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