Comme un corps féminin que la mère Nature

Comme un corps féminin que la mère Nature

N’a point favorisé de présent gracieux

S’efforce vainement, d’un art industrieux,

A vouloir déguiser sa première figure,
Ainsi l’illustre honneur par qui ma vie endure,

Sans être atteint du dard du premier né des dieux,

S’ombre inutilement pour complaire à mes yeux,

Car la bonne amitié n’a point de couverture.
Je sais bien davantage, ha ! taisez-vous, mes vers,

Ne découvrez l’ardeur qui vous rend si divers,

Si faites, poursuivez, n’ayez aucune doute,
Il est permis de plaindre aux pauvres affligés,

De même aux amoureux traîtrement licenciés.

Mais non, ne dites rien, ma dame nous écoute.

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