Les petits savoyards sont de retour, et déjà leur cri

interroge l’écho sonore du quartier ; comme les hiron-

delles suivent le printemps, ils précèdent l’hiver.
Octobre, le courrier de l’hiver, heurte à la porte de

nos demeures. Une pluie intermittente inonde la vitre

offusquée, et le vent jonche des feuilles mortes du

platane le perron solitaire.
Voici venir les veillées de famille, si délicieuses

quand tout au dehors est neige, verglas et brouillard,

et que les jacinthes fleurissent sur la cheminée, à la

tiède atmosphère du salon.
Voici venir la Saint-Martin et ses brandons, Noël et

ses bougies, le jour de l’an et ses joujoux, les Rois

et leur fève, le carnaval et sa marotte.
Et Pasques, enfin, Pasques aux hymnes matinales et

joyeuses, Pasques dont les jeunes filles reçoivent la

blanche hostie et les oeufs rouges !
Alors un peu de cendre aura effacé de nos fronts l’ennui

de six mois d’hiver, et les petits savoyards salueront

du haut de la colline le hameau natal.

Évaluations et critiques :

Octobre
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