Étant un vieux chasseur altéré de grand air

Et du sang noir des boeufs, il avait l’habitude

De contempler de haut les plaines et la mer,

Et de rugir en paix, libre en sa solitude.
Aussi, comme un damné qui rôde dans l’enfer,

Pour l’inepte plaisir de cette multitude

Il allait et venait dans sa cage de fer,

Heurtant les deux cloisons avec sa tête rude.
L’horrible sort, enfin, ne devant plus changer,

Il cessa brusquement de boire et de manger,

Et la mort emporta son âme vagabonde.
Ô coeur toujours en proie à la rébellion,

Qui tournes, haletant, dans la cage du monde,

Lâche, que ne fais-tu comme a fait ce lion ?

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La mort d’un lion
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