Soleil couchant

Notre-Dame

Que c’est beau !

Victor HUGO
En passant sur le pont de la Tournelle, un soir,

Je me suis arrêté quelques instants pour voir

Le soleil se coucher derrière Notre-Dame.

Un nuage splendide à l’horizon de flamme,

Tel qu’un oiseau géant qui va prendre l’essor,

D’un bout du ciel à l’autre ouvrait ses ailes d’or,

- Et c’était des clartés à baisser la paupière.

Les tours au front orné de dentelles de pierre,

Le drapeau que le vent fouette, les minarets

Qui s’élèvent pareils aux sapins des forêts,

Les pignons tailladés que surmontent des anges

Aux corps roides et longs, aux figures étranges,

D’un fond clair ressortaient en noir ; l’Archevêché,

Comme au pied de sa mère un jeune enfant couché,

Se dessinait au pied de l’église, dont l’ombre

S’allongeait à l’entour mystérieuse et sombre.

- Plus loin, un rayon rouge allumait les carreaux

D’une maison du quai ; – l’air était doux ; les eaux

Se plaignaient contre l’arche à doux bruit, et la vague

De la vieille cité berçait l’image vague ;

Et moi, je regardais toujours, ne songeant pas

Que la nuit étoilée arrivait à grands pas.

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Soleil couchant
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