Que n’ai-je encor la harpe thracienne

Que n’ai-je encor la harpe thracienne,

Pour réveiller de l’enfer paresseux

Ces vieux Césars, et les ombres de ceux

Qui ont bâti cette ville ancienne ?
Ou que je n’ai celle amphionienne,

Pour animer d’un accord plus heureux

De ces vieux murs les ossements pierreux,

Et restaurer la gloire ausonienne ?
Pussé-je au moins d’un pinceau plus agile

Sur le patron de quelque grand Virgile

De ces palais les portraits façonner :
J’entreprendrais, vu l’ardeur qui m’allume,

De rebâtir au compas de la plume

Ce que les mains ne peuvent maçonner.

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Que n’ai-je encor la harpe thracienne
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