Vue sur la cour

La cuisine est très propre et le pot-au-feu bout

Sur le fourneau. La bonne, attendant son troubade,

Epluche en bougonnant légumes et salade,

Ses doigts rouges et gras, avec du noir au bout,

Trouvent les vers de terre entre les feuilles vertes.

On bat des traversins aux fenêtres ouvertes.

Mais voici le pays. Après un gros bonjour,

On lui donne la fleur du bouillon, leur amour

S’abrite à la vapeur du pot, chaud crépuscule…

Et je ne trouve pas cela si ridicule.

Évaluations et critiques :

Vue sur la cour
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Partagez votre opinion sur ce poème et montrez-nous ce que vous pensez de la créativité de ce poète!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x