Les Modistes hospitalières, anecdote de Juillet 1830

Un pauvre diable de héros,

Laissé pour mort la veille,

Dans un bon lit frais et dispos

Tout à coup se réveille.

Il admire, en se récriant,

Des nymphes au minois riant,

Friand :
Oh ! oh ! oh ! oh ! ah ! ah ! ah ! ah !

Quel joli couvent c’était là,

La la !
Paix donc ! murmure avec douceur

Quelqu’un près de sa couche ;

Et puis la bouche d’une sœur

Vient lui fermer la bouche.

De ce rappel au règlement

Le mode lui sembla vraiment

Charmant :

Oh ! oh ! etc.
À son lit point de noir abbé,

Point de docteur profane.

Dans les mains d’une sainte Hébé,

En guise de tisane,

Le convalescent défailli

Voit mousser d’un œil ébahi

L’aï :

Oh ! oh ! etc.
Miracle ! le voilà guéri !

Et deux nonnes gentilles

Offrent au jeune homme attendri
Leurs bras nus pour béquilles.

Sur ce bâton, sans se blesser,

On le voit parfois se laisser Glisser.

Oh ! oh ! etc.
Le chroniqueur, un peu succinct,

Ne dit pas et j’ignore

Quel est dans ce cloître le saint

Que la recluse adore ;

Mais les bons cœurs le béniront

Mais les chrétiens qui me liront

Diront :

Oh ! oh ! oh ! oh ! ah ! ah ! ah ! ah !

Quel joli couvent c’était là,

La la !

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Les Modistes hospitalières, anecdote de Juillet 1830
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