Les roses que j’aimais …

Les roses que j’aimais s’effeuillent chaque jour ;

Toute saison n’est pas aux blondes pousses neuves ;

Le zéphyr a soufflé trop longtemps ; c’est le tour

Du cruel aquilon qui condense les fleuves.
Vous faut-il, allégresse, enfler ainsi la voix,

Et ne savez-vous point que c’est grande folie,

Quand vous venez sans cause agacer sous mes doigts

Une corde vouée à la mélancolie ?

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Les roses que j’aimais …
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