Toi dont les yeux erraient, altérés de lumière,

De la couleur divine au contour immortel

Et de la chair vivante à la splendeur du ciel,

Dors en paix dans la nuit qui scelle ta paupière.
Voir, entendre, sentir ? Vent, fumée et poussière.

Aimer ? La coupe d’or ne contient que du fiel.

Comme un Dieu plein d’ennui qui déserte l’autel,

Rentre et disperse-toi dans l’immense matière.
Sur ton muet sépulcre et tes os consumés

Qu’un autre verse ou non les pleurs accoutumés,

Que ton siècle banal t’oublie ou te renomme ;
Moi, je t’envie, au fond du tombeau calme et noir,

D’être affranchi de vivre et de ne plus savoir

La honte de penser et l’horreur d’être un homme !

Évaluations et critiques :

A un poète mort
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