Fuyons, Dilliers, fuyons cette cruelle terre

Fuyons, Dilliers, fuyons cette cruelle terre,

Fuyons ce bord avare et ce peuple inhumain,

Que des dieux irrités la vengeresse main

Ne nous accable encor sous un même tonnerre.
Mars est désenchaîné, le temple de la guerre

Est ouvert à ce coup, le grand prêtre romain

Veut foudroyer là-bas l’hérétique Germain

Et l’Espagnol marran, ennemis de saint Pierre.
On ne voit que soldats, enseignes, gonfanons,

On noit que tambourins, trompettes et canons,

On ne voit que chevaux courant parmi la plaine :
On n’oit plus raisonner que de sang et de feu,

Maintenant on verra, si jamais on l’a veu,

Comment se sauvera la nacelle romaine.

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Fuyons, Dilliers, fuyons cette cruelle terre
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