Sacrés murs du Soleil où j’adorais Philis…

Sacrés murs du Soleil où j’adorais Philis,

Doux séjour où mon âme était jadis charmée,

Qui n’es plus aujourd’hui sous nos toits démolis

Que le sanglant butin d’une orgueilleuse armée;
Ornements de l’autel qui n’êtes que fumée,

Grand temple ruiné, mystères abolis,

Effroyables objets d’une ville allumée,

Palais, hommes, chevaux ensemble ensevelis;
Fossés larges et creux tout comblés de murailles,

Spectacles de frayeur, de cris, de funérailles,

Fleuve par où le sang ne cesse de courir,
Charniers où les corbeaux et loups vont tous repaître,

Clairac, pour une fois que vous m’avez fait naître,

Hélas! combien de fois me faites-vous mourir!

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Sacrés murs du Soleil où j’adorais Philis…
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