La bonne chienne

Les deux petits jouaient au fond du grand pacage ;

La nuit les a surpris, une nuit d’un tel noir

Qu’ils se tiennent tous deux par la main sans se voir

L’opaque obscurité les enclôt dans sa cage.

Que faire ? les brebis qui paissaient en bon nombre,

Les chèvres, les cochons, la vache, la jument,

Sont égarés ou bien muets pour le moment,

Ils ne trahissent plus leur présence dans l’ombre.

Puis, la vague rumeur des mauvaises tempêtes

Sourdement fait gronder l’écho.

Mais la bonne chienne Margot

A rassemblé toutes les têtes

Du grand troupeau… si bien que, derrière les bêtes,

Chacun des deux petits lui tenant une oreille,

Tous les trois, à pas d’escargot,

Ils regagnent enfin, là-haut,

Le vieux seuil où la maman veille.

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La bonne chienne
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