Téthys qui m’as vu naître …

Téthys qui m’as vu naître, ô Méditerranée !

Quinze fois le Taureau nous ramena l’année,

Depuis que, par ton zèle exilé de ton sein,

Ton aimable couleur à mes yeux fut ravie.

Certes, mon âme est forte et brave est mon dessein,

Et rapide est mon soc dans la trace suivie :

Et jà ma bouche a su entonner l’aquilon

Avecque l’Euménis, dans l’airain d’Apollon,
Car, enfant, j’ai mâché, d’une fureur avide,

Le rameau Pénéan, de tes embruns humide.

Mais du fils d’Oïlée ou d’Hector la valeur

Un instant elle fault : et parfois mon courage

(Toujours la pique au poing !) médite la douceur

Que je m’accoude un soir pleurant sur ton rivage

Tandis que, sur tes flots où Diane a versé

La stérile lueur de son flambeau glacé,

La plainte de l’alcyon ne cesse de s’accroître.

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Téthys qui m’as vu naître …
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