Prospero, tu es un gentil illusionniste

Prospero, tu es un gentil illusionniste

le mensonge, ça te connait

Et tu m’as tellement menti,

menti sur le monde, menti sur moi-même,

que tu as fini par m’imposer

une image de moi-même :

un sous-développé, comme tu dis

un sous-capable,

voilà comment tu m’as obligé à me voir,

et cette image, je la hais ! Et elle est fausse !

Mais maintenant, je te connais, vieux cancer,

et je me connais aussi

Et je sais qu’un jour

mon poing nu, mon seul poing nu

suffira pour écraser ton monde !

Le vieux monde foi

Évaluations et critiques :

Prospero, tu es un gentil illusionniste
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Partagez votre opinion sur ce poème et montrez-nous ce que vous pensez de la créativité de ce poète!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x