Depuis les feux de l’aube aux feux du crépuscule,

Le soleil verse à flots ses torrides rayons ;

On voit pencher la fleur et jaunir les sillons :

Voici les jours poudreux de l’âpre canicule.
Le chant des nids a fait place au chant des grillons ;

Un fluide énervant autour de nous circule ;

La nature, qui vit dans chaque animalcule,

Fait frissonner d’émoi tout ce que nous voyons.
Mais quand le bœuf qui broute à l’ombre des grands chênes

Se tourne haletant vers les sources prochaines,

Quel est donc, dites-vous, ce groupe échevelé
Qui frappe les échos de ses chansons rieuses ?

Hélas ! c’est la saison des vacances joyeuses…

Comme il est loin de nous ce beau temps envolé !
(1878)

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Juillet
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