Les Lions de l’Arsenal, à Venise

Imité de Goethe
Deux grands lions, rapportés de l’Attique,

Font sentinelle aux murs de l’Arsenal,

Paisiblement ; — et près du couple antique

Tout est petit : porte, tour et canal.
Ils semblent faits pour le char de Cybèle,

Tant ils sont fiers ; et la mère des Dieux

Voudrait au joug ployer leur cou rebelle,

Si pour la terre elle quittait les cieux.
Mais maintenant ils gardent la poterne,

Tristes, sans gloire ; et l’on entend ici

Miauler partout le chat ailé moderne

Que pour patron Venise s’est choisi !
1851

Évaluations et critiques :

Les Lions de l’Arsenal, à Venise
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous avez des choses à dire sur ce poème? Partagez-les! Nous voulons savoir ce que vous en pensez!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x