L’Île

Solitude au vent, ô sans pays, mon Île,

Que les barques de loin entourent d’élans

Et d’appels, sous l’essor gris des goélands,

Mon Île, mon lieu sans port, ni quai, ni ville,
Mon Île où s’élance en secret la montagne

La plus haute que Dieu heurte du talon

Et repousse… Ô Seule entre les aquilons

Qui n’a que la mer farouche pour compagne.
Temps où se plaint l’air en éternels préludes,

Mon Île où l’Amour me héla sur le bord

D’un chemin de cieux qui descendait à mort,

Espace où les vols se brisent, Solitude.
Solitude, Aire en émoi de Cœur immense

Qui sans cesse jette au large ses oiseaux,

Sans cesse au-dessus d’infranchissables eaux,

Sans cesse les perd, sans cesse recommence.
Désolation royale, terre folle

Que berce l’abîme entre ses bras massifs,

Mon Île, tu tiens un Silence captif

Qu’interroge en vain la houle des paroles.

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L’Île
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