Frisson d’hiver

Les becs de gaz sont presque clos :

Chauffe mon cœur dont les sanglots

S’épanchent dans ton cœur par flots,

Gretchen !
Comme il te dit de mornes choses,

Ce clavecin de mes névroses,

Rythmant le deuil hâtif des roses,

Gretchen !
Prends-moi le front, prends-moi les mains,

Toi, mon trésor de rêves maints

Sur les juvéniles chemins,

Gretchen !
Quand le givre qui s’éternise

Hivernalement s’harmonise

Aux vieilles glaces de Venise,

Gretchen !
Et que nos deux gros chats persans

Montrent des yeux reconnaissants

Près de l’âtre aux feux bruissants,

Gretchen !
Et qu’au frisson de la veillée,

S’élance en tendresse affolée

Vers toi mon âme inconsolée,

Gretchen !
Chauffe mon cœur, dont les sanglots

S’épanchent dans ton cœur par flots.

Les becs de gaz sont presque clos…

Gretchen !

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Frisson d’hiver
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