Sérénade triste

Comme des larmes d’or qui de mon coeur s’égouttent,

Feuilles de mes bonheurs, vous tombez toutes, toutes.

Vous tombez au jardin de rêve où je m’en vais,

Où je vais, les cheveux au vent des jours mauvais.
Vous tombez de l’intime arbre blanc, abattues

Ça et là, n’importe où, dans l’allée aux statues.

Couleur des jours anciens, de mes robes d’enfant,

Quand les grands vents d’automne ont sonné l’olifant.
Et vous tombez toujours, mêlant vos agonies,

Vous tombez, mariant, pâle, vos harmonies.

Vous avez chu dans l’aube au sillon des chemins ;
Vous pleurez de mes yeux, vous tombez de mes mains.

Comme des larmes d’or qui de mon coeur s’égouttent,

Dans mes vingt ans déserts vous tombez toutes, toutes.

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Sérénade triste
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