Promenade

A Emmanuel des Essarts.
Ce n’est pas d’hier que d’exquises poses

Me l’ont révélée, un jour qu’en rêvant

J’allais écouter les chansons du vent.
Ce n’est pas d’hier que les teintes roses

Qui passent parfois sur sa joue en fleur

M’ont parlé matin, aurore, fraîcheur,
Que ses clairs yeux bleus et sa chevelure

Noire, sur la nuque et sur le front blancs,

Ont fait naître en moi les désirs troublants,
Que, dans ses repos et dans son allure,

Un charme absolu, chaste, impérieux,

Pour toute autre qu’Elle a voilé mes yeux.
Ce n’est pas d’hier. Puis le cours des choses

S’assombrit. Je crus à jamais les roses

Mortes au brutal labour du canon.

Évaluations et critiques :

Promenade
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Partagez ce que vous ressentez après avoir lu ce poème. Nous voulons savoir ce que vous en pensez!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x