À Jules Vabre, architecte

De bonne foi, Jules Vabre,

Compagnon miraculeux,

Aux regards méticuleux

Des bourgeois à menton glabre,

Devons-nous sembler follet

Dans ce monde où tout se range !

Devons-nous sembler étrange,

Nous, faisant ce qu’il nous plaît !
Dans Paris, ville accroupie,

Passant comme un brin sur l’eau,

Comme un vagabond ruisseau

Dans une mare croupie.

Bohémiens, sans toits, sans bancs,

Sans existence engaînée,

Menant vie abandonnée,
Ainsi que des moineaux francs

Au chef d’une cheminée !
Chats de coulisse, endêvés !

Devant la salle ébahie

Traversant, rideaux levés,

Le théâtre de la vie.

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À Jules Vabre, architecte
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