Sur les débuts de mademoiselle Amina Boschetti

Amina bondit, — fuit, — puis voltige et sourit ;

Le Welche dit : « Tout ça, pour moi, c’est du prâcrit ;

Je ne connais, en fait de nymphes bocagères,

Que celle de Montagne-aux-Herbes-Potagères. »
Du bout de son pied fin et de son œil qui rit,

Amina verse à flots le délire et l’esprit ;

Le Welche dit : « Fuyez, délices mensongères !

Mon épouse n’a pas ces allures légères. »
Vous ignorez, sylphide au jarret triomphant,

Qui voulez enseigner la walse à l’éléphant,

Au hibou la gaîté, le rire à la cigogne,
Que sur la grâce en feu le Welche dit : « Haro ! »

Et que le doux Bacchus lui versant du bourgogne,

Le monstre répondrait : « J’aime mieux le faro ! »

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Sur les débuts de mademoiselle Amina Boschetti
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