Ô ma mère et ma nourrice !

Toi dont l’âme protectrice

Me fit des jours composés

Avec un bonheur si rare,

Et qui ne me fus avare

Ni de lait ni de baisers !
Je t’adore, sois bénie.

Tu berças dans l’harmonie

Mon esprit aventureux,

Et loin du railleur frivole

Mon Ode aux astres s’envole :

Sois fière, je suis heureux.
J’ai vaincu l’ombre et le doute.

Qu’importe si l’on écoute

Avec dédain trop souvent

Ma voix par les pleurs voilée,

Quand sur ma lyre étoilée

Tu te penches en rêvant !
Va, je verrai sans envie

Que le destin de ma vie

N’ait pas pu se marier

Aux fortunes éclatantes,

Pourvu que tu te contentes

D’un petit brin de laurier.
16 février 1858.

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À ma mère
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