Elle vint dans Ninive énorme, où sont les fous

Qui veillent dans les lits et dorment sur les tables,

Et le théâtre est cendre où, les soirs ineffables,

Elle noyait sa tête aux crins des lions doux.
Fixant sur eux des yeux charmeurs comme en des fables,

Elle allait, éteignant leurs cris dans ses genoux,

Calme, et trouvant l’odeur des palmes et des sables

Au souffle de leur gueule errant sur ses seins roux.
Ses cheveux fiers, sa main doucement suspendue,

Ses robes dans leur fleur ne l’ont point défendue.

Un jour la griffe immense et tranquille la prit.
La foule ayant fui blême, un parfum pour des âmes

Sembla mêler, le long des promenoirs à femmes,

Le sang de la Dompteuse aux roses de la Nuit.

Évaluations et critiques :

Dompteuse
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Commentez et laissez-nous savoir ce que vous pensez de cette poésie!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x