Simples fresques

1
La fuite est verdâtre et rose

Des collines et des rampes

Dans un demi-jour de lampes

Que vient brouiller toute chose.
L’or sur les humbles abîmes,

Tout doucement s’ensanglante.

Des petits arbres sans cimes

Où quelque oiseau faible chante
Triste à peine tant s’effacent

Ces apparences d’automne,

Toutes mes langueurs rêvassent,

Que berce l’air monotone.
2
L’allée est sans fin

Sous le ciel, divin

D’être pâle ainsi :

Sais-tu qu’on serait

Bien sous le secret

De ces arbres-ci ?
Des messieurs bien mis,

Sans nul doute amis

Des Royers-Collards,

Vont vers le château :

J’estimerais beau

D’être ces vieillards.
Le château, tout blanc

Avec, à son flanc,

Le soleil couché,

Les champs à l’entour :

Oh! que notre amour

N’est-il là niché !

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Simples fresques
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