L’un chante les amours de la trop belle Hélène

L’un chante les amours de la trop belle Hélène,

L’un veut le nom d’Hector par le monde semer,

Et l’autre par les flots de la nouvelle mer

Conduit Jason gaigner les trésors de la laine.
Moy je chante le mal qui à mon gré me meine :

Car je veus, si je puis, par mes carmes charmer

Un tourment, un soucy, une rage d’aimer,

Et un espoir musard, le flatteur de ma peine.
De chanter rien d’autruy meshuy qu’ay je que faire ?

Car de chanter pour moy je n’ay que trop à faire.

Or si je gaigne rien à ces vers que je sonne,
Madame, tu le sçais, ou si mon temps je pers :

Tels qu’ils sont, ils sont tiens : tu m’as dicté mes vers,

Tu les a faicts en moy, et puis je te les donne.

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L’un chante les amours de la trop belle Hélène
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