Dans la rue, le soir

Neuf heures. On entend la retraite aux tambours.

Les grisettes s’en vont du côté des faubourgs,

Après avoir fini la tâche journalière.

C’est comme un coup de pied dans une fourmilière.

En waterproof, avec le petit sac de cuir,

Rapides, on les voit de tous côtés s’enfuir

Vers la famille ou vers les amours clandestines

Blanchisseuses de fin, piqueuses de bottines,

Filles de Montparnasse et de Ménilmontant,

Heureux, si son cœur bat, celui qui vous attend !

Évaluations et critiques :

Dans la rue, le soir
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Votre avis compte! Laissez-nous savoir ce que vous pensez de ce poème et montrez-nous que vous êtes un grand poète!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x