Trois quatrains (Le casque de velours)

Le casque de velours, qui de plumes s’égaie,

Rabat sur les sourcils les boucles, frondaison

D’or frisé. Les yeux froids, prêts à la trahison,

Dardent leurs traits d’acier sous cette blonde haie.
Et l’oreille mignonne écoute gravement

Ce qu’on dit du profil. Pleine et rose la joue

S’émeut aux madrigaux. La bouche fait la moue,

Mais le petit nez fier n’a pas un mouvement.
Et puis le cou puissant dont la blancheur étonne,

Fait rêver aux blancheurs opulentes du sein.

Voici le fond qu’il faut au lumineux dessin:

Un matin rose, avec arbres rouillés, l’automne.

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Trois quatrains (Le casque de velours)
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