Environné de feux, et couvert de lumière,

Tu sors de l’Océan, Astre de l’Univers ;

Et des premiers rayons, de ta clarté première,

Tu m’échauffes l’esprit, et m’inspires ces Vers.
Tu brilles de splendeur ; tu brûles toutes choses ;

Les Vallons les plus frais, en vain t’ont résisté

Tu fais languir les Lis ; tu fais mourir les Roses ;

Et la Neige est fondue, aux chaleurs de l’Été.
L’air est étincelant ; la terre est desséchée ;

La Palme la plus fière, a la tête penchée ;

Le Laurier le plus vert, résiste vainement
Tout fume ; tout périt ; par la celeste flamme ;

Mais la plus vive ardeur d’un tel embrasement,

M’incommode bien moins que celle de mon âme.

Évaluations et critiques :

L’été
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