Vous me l’aviez donné, vous me l’avez ôté,

Mon cher petit trésor, mon amour blond et rose.

Lui qui, d’un seul sourire, en mes jours de névrose,

Ramenait à mon front le calme et la gaîté.
Vous me l’avez ôté, Seigneur ; et quand j’arrose

De mes pleurs le berceau vide qu’il a quitté,

Je sens que le bonheur et la sérénité

Ont aussi déserté mon pauvre cœur morose.
Mon chérubin chéri, mon doux bébé mignon,

De mes vieux ans futur et dernier compagnon,

Vous me l’aviez donné dans un beau jour de fête.
Un seul de ses regards était pour moi sans prix :

Pourquoi donc en mes bras l’avoir si tôt repris ?…

Et pourtant, ô mon Dieu, ta volonté soit faite !

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Fiat voluntas
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