Un jour où je ne pus comprendre

Un jour où je ne pus comprendre

Ton esprit qui songeait au loin,

Je me sentis soudain moins tendre,

Et peut-être je t’aimais moins.
Je te voyais petit, l’espace

Me reconquérait peu à, peu,

Je regardais ces calmes cieux

Où jamais rien ne m’embarrasse.
Mais alors tu mis sur mon cœur

Ton beau visage sans réplique,

Et je respirai ton odeur

Inconsciente et tyrannique;
Sans plus d’alarme et de fierté,

J’absorbais avec gravité

Ton âme innocente et physique,

Plus ample pour moi que le ciel;
— Senteur suave, âpre, vermeille,

Tiède aveu confidentiel

D’un corps qui songe ou qui sommeille,

C’est toi la grâce nonpareille!
— Ainsi sourd le parfum du miel

De l’humble maison des abeilles…

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Un jour où je ne pus comprendre
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