Vous, ô Dieux, qui à vous presque égalé m’avez

Vous, ô Dieux, qui à vous presque égalé m’avez,

Et qu’on feint comme moy serfs de la Cyprienne :

Et vous doctes amans, qui d’ardeur Delienne

Vivans par mille morts vos ardeurs écrivez :
Vous esprits que la mort n’a point d’amour privez,

Et qui encor au frais de nombre Elysienne

Rechantans par vos vers vostre flamme ancienne,

De vos Palles moitiez les ombres resuivez :
Si quelquesfois ces vers jusques au ciel arrivent,

Si pour jamais ces vers en nostre monde vivent,

Et que jusqu’aux enfers descende ma fureur,
Apprehendez combien ma haine est equitable,

Faites que de ma faute ennemie execrable

Sans fin le ciel, la terre, et l’enfer ait horreur.

Évaluations et critiques :

Vous, ô Dieux, qui à vous presque égalé m’avez
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous êtes un poète créatif ? Alors, partagez votre opinion sur ce poème et faites-nous savoir ce que vous en pensez!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x