Allusion aux poètes

Désireux de tenir l’été dans ma demeure

je tue un lièvre gras et l’emporte au cellier.

Le goût de la saison s’y cache tout entier

avec l’odeur de l’herbe et ses voix les meilleures.
Sans doute, ce trésor sera bientôt pillé

et comme des raisins les mouches violentes

naîtront dans sa fourrure aujourd’hui rayonnante.

- Mais c’est une leçon qu’on ne peut oublier.
Car, mon ami, si tu implores les poètes,

ils vont te révéler de dangereuses fêtes :

puisant dans leur mémoire une vive beauté,
ils composent des vers où brille la souffrance

et montrent, orgueilleux de leur grande opulence,

quelque poème lourd comme un lièvre tué.

Évaluations et critiques :

Allusion aux poètes
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Votre voix compte! Partagez votre opinion sur ce poème et faites-nous part de vos impressions.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x