Voilà longtemps que je vous aime :

- L’aveu remonte à dix-huit ans ! -

Vous êtes rose, je suis blême ;

J’ai les hivers, vous les printemps.
Des lilas blancs de cimetière

Prés de mes tempes ont fleuri ;

J’aurai bientôt la touffe entière

Pour ombrager mon front flétri.
Mon soleil pâli qui décline

Va disparaître à l’horizon,

Et sur la funèbre colline

Je vois ma dernière maison.
Oh ! que de votre lèvre il tombe

Sur ma lèvre un tardif baiser,

Pour que je puisse dans ma tombe,

Le coeur tranquille, reposer !

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Dernier voeu
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