A Hermès Criophore

Pour que le compagnon des Naïades se plaise

A rendre la brebis agréable au bélier

Et qu’il veuille par lui sans fin multiplier

L’errant troupeau qui broute aux berges du Galèse ;
Il faut lui faire fête et qu’il se sente à l’aise

Sous le toit de roseaux du pâtre hospitalier ;

Le sacrifice est doux au Démon familier

Sur la table de marbre ou sur un bloc de glaise.
Donc, honorons Hermès. Le subtil Immortel

Préfère à la splendeur du temple et de l’autel

La main pure immolant la victime impollue.
Ami, dressons un tertre aux bornes de ton pré

Et qu’un vieux bouc, du sang de sa gorge velue,

Fasse l’argile noire et le gazon pourpré.

Évaluations et critiques :

A Hermès Criophore
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