Comme petits enfants d’une larve outrageuse…

Comme petits enfants d’une larve outrageuse,

D’un fantôme, ou d’un masque, ainsi nous avons peur,

Et redoutons ta mort, la concevant au cœur

Telle comme on la fait, hâve, triste, et affreuse :
Comme il plaît à la main ou loyale, ou trompeuse

Du graveur, du tailleur, ou du peintre flatteur

La nous représenter sur un tableau menteur,

Nous l’imaginons telle, agréable, ou hideuse :
Ces appréhensions torturant nos cerveaux

Nous chassent devant elle, ainsi comme bouveaux

Courent devant le loup, et n’avons pas l’espace
De la bien remarquer : ôtons le masque feint,

Lors nous la trouverons autre qu’on ne la peint,

Gracieuse à toucher, et plaisante de face.

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Comme petits enfants d’une larve outrageuse…
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