Une nuit noire, par un calme, sous l’Équateur.
Le Temps, l’Étendue et le Nombre

Sont tombés du noir firmament

Dans la mer immobile et sombre.
Suaire de silence et d’ombre,

La nuit efface absolument

Le Temps, l’Étendue et le Nombre.
Tel qu’un lourd et muet décombre,

L’Esprit plonge au vide dormant,

Dans la mer immobile et sombre.
En lui-même, avec lui, tout sombre,

Souvenir, rêve, sentiment,

Le Temps, l’Étendue et le Nombre,

Dans la mer immobile et sombre.

Évaluations et critiques :

Villanelle
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