L’Idole – Sonnet du Trou du Cul

Obscur et froncé comme un œillet violet

Il respire, humblement tapi parmi la mousse

Humide encor d’amour qui suit la fuite douce

Des Fesses blanches jusqu’au cœur de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait

Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,

À travers de petits caillots de marne rousse

Pour s’aller perdre où la pente les appelait.
Mon Rêve s’aboucha souvent à sa ventouse ;

Mon âme, du coït matériel jalouse,

En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.
C’est l’olive pâmée, et la flûte caline ;

C’est le tube où descend la céleste praline :

Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !
Albert Mérat.

P. V. – A. R.

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L’Idole – Sonnet du Trou du Cul
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