Dans le salon ancien à guipure fanée

Où fleurit le brocart des sophas de Niphon,

Tout peint de grands lys d’or, ce glorieux chiffon

Survit aux bals défunt des dames de lignée.
Mais, ô deuil triomphal ! l’autruche surannée

S’effrange sous les pieds de bronze d’un griffon,

Dans le salon ancien à guipure fanée

Où fleurit le brocart des sophas de Niphon.
Parfois, quand l’heure vibre en sa ronde effrénée,

L’éventail tout à coup revit un vieux frisson,

Tellement qu’on croirait qu’il évente au soupçon

Des doigts mystérieux d’une morte émanée,
Dans le salon ancien à guipure fanée.

Évaluations et critiques :

Éventail
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Aidez les autres à explorer le monde de la poésie et partagez votre opinion sur ce poème.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x