Arrête-toi ! Je suis ici, mais tant de nuit

Nous sépare qu’en vain tu fatigues ta vue :

Tu te tais car l’espace, où se dissout la rue,

Nous-même nous dissout et nous saoule de bruit.
C’est l’heure où, panaché de fumée et de suie,

Le toit comme une plage offre au fantôme nu

Son ardoise où se mirer le visage inconnu

De son double vivant dans un miroir de pluie.
Fantôme, laisse-nous rire de ta sottise.

Tu habites les bois, les châteaux, les églises

Mais tu es le valet de tout homme vivant.
Aussi n’as-tu jamais fait de mal à ces êtres

Tant, s’ils ouvraient un soir la porte et les fenêtres,

Te dissoudrait la nuit dans le bruit et le vent.
1942

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Fantôme
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