Salut oiseaux qui fendez et dispersez le cercle des hérons

et la génuflexion de leur tête de résignation

dans une gaine de mousse blanche
Salut oiseaux qui ouvrez à coups de bec le ventre vrai du marais

et la poitrine de chef du couchant
Salut cri rauque

torche de résine

où se brouillent les pistes

des poux de pluie et les souris blanches
Fou à hurler je vous salue de mes hurlements plus blancs que la mort
Mon temps viendra que je salue

grand large

simple

où chaque mot chaque geste éclairera

sur ton visage de chèvre blonde

broutant dans la cuve affolante de ma main

et là là

bonne sangsue

là l’origine des temps

là la fin des temps
et la majesté droite de l’oeil originel.

Évaluations et critiques :

A hurler
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