Le brasero

Ton enfance est étoilée comme cette rosace qui me

renvoie la lumière de ton rire

Rosace ajourée à même les étoiles d’un pays rayonnant

Miroir retransmis par des mains viriles à des mains

frêles et aimées

Jusqu’à son retour

Un jour d’orage sur la vieillesse du monde

Son retour accidentel entre tes mains qui restent

comme un signe

Pendant que ton enfance se multiplie dans ce miroir

Et que cette joie augmente le naufrage du présent

Et que tu prononces sans t’en rendre compte

Un adieu à ce témoin

« J’aurais tant aimé l’avoir

Alors on l’aurait regardé on l’aurait touché

on l’aurait aimé

Sa perte ne me rendra même pas le bonheur

Je n’aurai ni luxe ni bonheur »

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Le brasero
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