La France. Au poète Prosper Blanchemain

Toi dont l’aile plana sur notre aurore, ô France !

Toi qui de l’idéal connais tous les chemins !

Toi dont le nom, fanfare aux éclats surhumains,

De tout peuple opprimé sonne la délivrance !
Terre aux grands deuils suivis d’éclatants lendemains !

Noble Gaule, pays de l’antique vaillance,

Qui sus toujours unir, merveilleuse alliance,

Au pur esprit des Grecs, l’orgueil des vieux Romains !
Toi qui portes au front Paris, l’auguste étoile

Qui de l’humanité dirige au loin la voile,

Nous, tes fils éloignés, nous t’aimons, tu le sais !
Nous acclamons ta gloire et pleurons tes défaites…

Mais c’est en écoutant le chant de tes poètes

Que nous sentons surtout battre nos cœurs français !

(1874)

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La France. Au poète Prosper Blanchemain
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