Pourquoi craindre la mort, la grande inévitable ?

Qu’elle soit le repos, qu’elle soit le réveil,

Pourquoi de cette aurore ou de ce bon sommeil,

Se faire sans raison un spectre redoutable ?
Aucun fantôme n’est effrayant au soleil ;

De même qu’on accueille un ami véritable,

Si l’Hôte au front pâli, prend place à notre table,

Levons en son honneur la coupe au jus vermeil !
Pour moi, je me confie à la Justice immense ;

Or, ta justice, à toi, Seigneur, c’est la Clémence !

Aussi, par ta bonté céleste rassuré,
Quand le terme viendra de ma course éphémère,

Je pencherai ma tête, et je m’endormirai

Sans peur, comme un enfant sur le sein de sa mère !
(1906)

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La Mort
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